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en passant sur le continent d’entrer dans l’ordre des chartreux, et il l’accomplit dans la chartreuse de Niewport, où il mourut en 1718, étant prieur de cette maison. Il s’était acquis une grande réputation comme prédicateur ; mais il n’a fait imprimer qu’un seul sermon prêché à Londres en 1686, devant la reine douairière ; il a laissé manuscrit un recueil sur différents sujets d’histoire. — Le second, Thomas l{sx.t., professa la philosophie au collége anglais de Douai, fut reçu docteur en théologie à Paris, exerça pendant plusieurs années les fonctions de missionnaire en Angleterre, et vint terminer sa carrière à Paris en 1719, dans la 60°année de son âge. Il avait composé les ouvrages suivants qui sont restés manuscrits : 1° Traité de la prière ; 2° Traduction anglaise des Annales de Sponde, 2 vol. in-fol. ; 5° Traduction du catéchisme de Grenoble. 5a1ol. in-8° ; 4° une traduction de la Vie des saints. T-n.
HALL (Joseph), évêque anglican, né le 1" juillet
1574 à Ashby de la Zouch, dans le comté de
Leicester, étudia à Cambridge, où il donna de
bonne heure et avec succès, pendant deux ans,
des leçons de rhétorique, et publia quelques ouvrages
de poésie. Après avoir été attaché à la
personne d’l-Idmund Bacon, qu’il accompagna en
Flandre, il obtint par le crédit d’Édouard, lord
Denny, depuis comte de Norwich, la cure de
Waltham Holy Cross au comté d’Essex, où il resta
vingt-deux ans, malgré les offres généreuses du
prince Henri. Il occupa ensuite d’autres bénéfices,
devint chapelain du roi, et en 1618 prit part au
synode de Dort. Il fut élevé en 1627 à l’éveché
d'Exeter, et transféré en 1641 à celui de Norwich ;
mais ayant, conjointement avec quelques autres
évêques, protesté contre la validité de toutes les
lois qui pourraient être faites durant leur absence
forcée du parlement, il fut détenu quelque
temps à la Tour, et dépouillé de la plus grande
partie de ses biens. Il mourut le 8 septembre 1656,
agé de 82 ans. C’était un homme d’esprit et de
savoir, religieux, modeste et tellement ami de
l’étude qu’il désirait sérieusement que sa santé
lui permit de s’y livrer, même avec excès. On cite
parmi ses ouvrages : 1° Virgidemiarum libri (Récolte
de verges), satires en six livres, 1598-99 ;
réimprimées en 1755, in-8°. Les satires qui composent
les trois premiers livres y sont désignées
comme des satires sans dents ; les autres, comme
des satires mordantes. On voit, par le prologue,
que l’auteur se regardait comme le premier Anglais
qui eût écrit en ce genre. 2° Lettres mêlées.
dédiées au prince Henri ; la mode d’écrire un
livre dans une suite de lettres était alors une nouveauté
en Angleterre, quoique commune ailleurs.
5° Mundus alter et idem ; fiction satirique savante
et ingénieuse, où il passe en revue les vices des
différentes nations, Utrecht, 1645, in-12. On
trouve jointes à cette édition, qui n’est pas la
première de l’ouvrage, la Cite du soleil par Campanella,
et la Nouvelle Atlantide du chancelier Bacon. Le Mundos alter et idem avait été traduit en allemand. Leipsick. 1615, in-8°, fig. 4° Quo cadis ? ou Censure des voyages que font ordinairement les Anglais sur le continent ; 5° Centurie de méditations ; 6° le Séneque chrétien. traduit en 1628, in-12. Outre ses satires, les ouvrages de Hall forment ensemble 5 volumes in-fol. et in-4°.
Bayle en parle avec beaucoup d’éloge. Il..losias
Pratt a réuni et publié les Œuvres complètes de
févêque Hall. mises en ordre et revues, avec un
ample index, Londres, 1810, 10 vol. in-8°. L.
HALL (Isis), auteur anglais, né à Durham en 1627, venait d’entrer dans la carrière du barreau lorsque des écrits qu’il composa sur les affaires politiques du temps attirèrent sur lui l’attention du parlement, qui l’envoya en Écosse à la suite d’Olivier Cromwell ; mais son goût pour le plaisir lui devint funeste ; il retourna malade dans son pays natal, et y mourut le 1er août 1656, âgé de vingt-neuf ans, après avoir donné seulement la mesure de ses talents par quelques ouvrages, entre autres : 1° Horæ vacivœ. ou Essais. 1646 ; 2° Poésies
de Jean Hall, 1646 ; suivies d’un second volume,
en 1647 ; 5° la Hauteur de l’éloquence, Londres,
1652, in-8° ; c’est la première traduction
anglaise qui ait paru du Traite du Sublime de Longin ; 4° Hiéroclès sur les vers dorés de Pythagore.
traduit du grec, précédé d’une Notice sur la vie et les écrits du traducteur. par J. Davis de Kidwelly, 1657, in-8°. — Un autre John Hall, chirurgien,
né vers 1529, se fit une assez grande
réputation dans son État sous la reine Elisabeth ;
il avait traduit et composé quelques ouvrages,
aujourd’hui oubliés.
HALL (Robert), célèbre prédicateur anglais, né en mai 1764 à Arnsby dans le comté de Leicester, était fils du vicaire de cette ville. Il entra lui-même dans les ordres ; Successivement ministre à Cambridge, à Leicester, enfin à Bristol, où il mourut le 21 février 1851, il combattit avec succès le socinianisme. Son éloquence féconde, brillante, aussi vigoureuse qu’il appartient au genre anglican, le plaça au premier rang des orateurs sacrés de son temps : telle était la vogue de ses prédications que l’église de Leicester devint trois fois trop petite pour le nombre de ses auditeurs, et que trois fois il fallut l’agrandir. Son discours sur l’incrédulité moderne jouit d’une grande réputation ; les autres sermons qu’il a publiés ont tous un caractère politique ; savoir : 1° Défense de la liberté de la presse, 1795, in-8° ; 2° Sur l’incrédulité moderne. 1800, in-8° ; 5° Réflexions sur la guerre. 1802 ; 4° Des effets de la civilisation sur l’état de l’Europe. 1805 ; 5° Des avantages de l’instruction pour les basses classes, 1810 ; 6° Sur le renouvellement de la charte de la compagnie des Indes, 1815. On a fait après sa mort une édition complète de ses œuvres. — Hall (Sir James), savant l’écossais, né vers 1760, était le quatrième baronnet de Dunglas dans le comté de Haddington ; il siégea au parlement de 1808 à 1812, et mourut à Édim-