Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 15.djvu/213

Cette page n’a pas encore été corrigée

208 FBI

diolani v||| ido : maji, 1764 ; 12° Saggio : opra l’ arc/ : itettnra gotíca, Livourne, 1766 ; 15° Lettre du P. Frisi à M. d’Alembert, Paris, 1767 ; 14° De gravita te uhíversali libri tres, Milan, 1768. D’Alembert et Bezout, en rendant compte de cet ouvrage à l’Académie des sciences, dirent « qu’il renfermait « des idées nouvelles, et que les objets y étaient « traités avec un mode tout nouveau. » L’auteur y parle accidentellement de plusieurs points astronomiques, en relevant même quelques inexactitudes de Newton ; ce qui a fait dire par Bernoulli que cet ouvrage était « un des plus profonds et « des plus utiles qu’il y eùt sur la science astronomique » (Recueil pour les astronomes, ’ t. 2, p. 205) ; et par Bailly, qu’il était « le seul où le « système du monde eût été développé dans toutes « ses parties » (Hí : t. de l’a : tr. moderne, t. 3, p. 208). 18° Daniella Melandri et Pauli Frisíí alleriu : adalterum de tlteoría lunœ commentarii, Parme, 1769 ; 16° Cosmographiœ physicœ et mathématicœ. etc., Milan, 1774 et 1775, 2 vol. in-1°. Cet ouvrage est regardé comme le chef-d’œuvre de Frisi. 17° Elogio del Galileo, Livourne et Milan, 1775 ; traduit en français, Paris, 1767, in-12°, par Floncel (voy. Ftoscet). 18° Della maniera di preservare gli edf/iÿ dal fulmíne, Milan, 1768 ; 19° Dell’ architettura statica e idraulica. Milan, 1777 ; 20° Elogj di Galileo Galilei, e di Bonaventura Cavalieri, Milan, 1778. L’Éloge de Cavalieri fut réimprimé à Pise, en 1779. 21° Elogio del cavalíere Isaeco Newton, Milan, 1778, in-8° ; 22° Elogio del conte Donato Silva, Milan, 1779, sans le nom de l’auteur. 25° Elogio di Tito Pomponio Iluieo. Milan, 1780. C’est un éloge allégorique du ministre comte de Firmian. 21° Opusco fifilosofici, Milan, 1781. Il y est question des influences météorologiques de la lune, des conducteurs électriques, de l’action de l’huile sur l’eau, de la chaleur superficielle et centrale de la terre, des fleuves souterrains. 25° Paoli Frisii operum t. 1, . Algebram et géometriam analyticam continent. Milan, 1782 ; «et t. 2, Mechanicam universam et mechanism applicationem ad aguarum fluentium tlaeoriam, ibid., 1785. Le 5° tome, imprimé seulement en partie à la mort de l’auteur, a été publié par ses deux frères ; il traite de la cosmographie. 26° Elogio di María Teresa impératrice, Pise, 1785, sans le nom de l’auteur ; 27° Leuera intorno agli stndj del : ignor Tommaso Perelli, Pise, 1784 ; 28° Lellera di rirpostaÿ à Daniele Melander : opra il passyaggio di Venere : otto il sole, sans indication de lieu m demies ; 29° rúzoge de a*azm1›¢f :. em : en italien, dans les derniers temps de la vie de Frisi, et publié par ses deux frères depuis sa mort, à Milan, 1788. On trouve en outre beaucoup d’opuscules de cet auteur imprimés dans les actes des Académies de Bologne et de Sienne, comme aussi de la société patriotique de Milan. Il a de plus laissé entre les mains de ses frères, dont l’un nous a communiqué des notes qui ont été employées dans cet article, beaucoup d’ouvrages en manuscrit, savoir : 1° Della medioeritá dé GeFBI

uili in fatti di scienze ; 2° Elemento algebrae Cartesianae

íntroductioni : loco ad analgsim clarissími Bouganvillíi eonscripta, gros in-4° avec figures ; 5° Instituzioni meccaniche ossia introduzione al primo libro della gravità univers ale dé corpi. in-4°, avec figures ; 4° Della maniera di restituire la navigazione perduta da Milano à Pavia, e di riaprire la communications col Po e col mare, in-P ; 5° Institutiones hydrometricae, trois cahiers in-¢1°, avec figures ; 6° Instituzioni dïdrodinamica, onia introduzione al trattato dé fiumi e dé torrenti, e all’ opéra del Guglielminf sulla natura dé fiumi, in-1°, avec figures ; 7° Institutione : lzgdraulicœ, avec un ’petit traité sur le nivellement, in-4°, avec figures ; 8° Mémoire : de : voyage : de l’auteur, en France et en Angleterre ; 9° son Cour : iïétlrique, de métaphysique, de logique, d’élément.r de géométrie matérielle, pour les leçons de sa chaire de Pise ; 10° le*Cours des leçons de mali : : piritibu : eorumque in corpore potestatif. par lesquelles il combattit à Milan la foi qu’on y avait aux sorciers, et la croyance de leur invulnérabilité ; 11° différentes dissertations sur divers sujets, comme l’inégalité des satellites de Jupiter, la prétendue influence de la lune, la navigation de plusieurs canaux et rivières, les moyens d’obvier aux ravages de quelques fleuves, l’observatoire de Brera, à Milan, etc., etc. — Paul Frisi eut quatre frères qui tous ont acquis des droits à l’estime des amis de la science : 1° son ainé, Antoine, médecin, botaniste et chimiste distingué, mort à la fleur de l’âge, sans laisser aucun imprimé ; 2° Antoine-François, chanoine et théologal de l’église de St-Étienne, auteur d’un important ouvrage d’érudition, intitulé Delle anticlnità Monzesi, Milan, 1794, 5 vol. in-4° ; d’une partie du second volume in-1° de la Storia di Milano de Pierre Verri, de laquelle il a dû publier la continuation jusqu’au règne de Marie-Thérèse (voy. Aus :- : s|) ; 5° Louis, chanoine de St-Ambroise de Milan, très-versé dans la science théologique et dans la mécanique ; et 4° Philippe, qui, mort dans sa jeunesse podestat de Ravenne, fut aussi préteur royal à Milan, et nous a donné un livre savant et profond- de droit public, sous le titre de Dissertatío de imperio et jurirdietione J. C. Don Plcilippi Frieii ea : regiis jusdieentibu : in dominio Mediolani, Milan, 1777, in-8°. G-zu.


FRISIUS (Sinon), dessinateur et graveur, né à Leuwarde en Frise, vers 1580, est un artiste qui a fait faire un pas à la gravure dans le genre de l’eau-forte. Abraham Bosse, dans son traité sur cet art, en fait une mention particulière. Quoique Frisius gravàt au vernis mou, ses bachures ont la pureté et la fermeté du burin. Ses estampes sont devenues assez rares : les petites figures qu’il mettait dans ses paysages sont touchées avec esprit. Ses principaux ouvrages sont : un recueil de 25vues et paysages, d’après Mathieu Bril, intitulé Topographia variarum regionum, œri incisa á Simone Ier1-isia ab J. l/iuclaero exeuna ; une suite de douze têtes de saintes et de sibylles, gravée d’après