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FERRARO (Iun-BAr-rrsra), écuyer, né à Naples dans le16e siècle, est auteur d’un ouvrage italien dans lequel il traite des moyens d’améliorer les diliérentes races de chevaux, de les élever et de les guérir des maladies auxquelles ils sont le plus sujets. Cinelli lui attribue encore : Due Anatomie, ma delli membri e viscere, l’alt1·a dell’orsa de’cavalli, Bologne, 1675, in-12. - Fsnnsno (Pierre-Antoine), fils du précédent, et comme lui écuyer de Philippe II, roi d’Espagne, a publié : il Cavallofrenato, Naples, 1602, Venise, 1620 et 1655, in-fol., avec de belles estampes. Cet ouvrage est diviséen quatre livres, et l’auteur y examine tous les objets qui servent à l’équipement du cheval ; il entre à cet égard dans les plus grands détails, si montre une érudition peu commune sur une matière qui ne parait pas devoir occuper beaucoup les savants. Dans les éditions qu’on vient de tiler, et qui sont les plus estimées en Italie, l’ou-Yrage de Ferraro est précédé par celui de son père sur les moyens d’améliorer les races de chevaux. Ascagne-Pignatelli a composé à sa louange un sonnet, que Le Toppi a inséré dans les additions àla Bib !-. Napoletana. — Fnnuno (André), né à Nole, dans le royaume de Naples, chanoine et trésorier de la cathédrale de cette ville, n’est connu que par l’ouvrage suivant : del Cemeterio Nolmw, con levüe d’alcuni :¢mtiche vifurono sepeliti, Naples, 1644, in-«l·•. On y trouve des recherches, mais l’auteur ne se montre pas assez scrupuleux sur le choix des pièces qu’il emploie. W—~s.

FERRARS (Cnonoss), d’une ancienne famille du comté d’Hertfort, né en 1512 près de St-Alhans, dans ce comté, fut élevé à Oxford, se livra ensuite àl’étude des lois, et obtint de grands succès dans le barreau, en même temps que son esprit et la noblesse de ses manières lui donnèrent à la cour une existence agréable. Il y dut ses premiers succès à la protection de Thomas Cromwell, comte d’Essex, ministre de Henri VIII, et ne parjagea pas ses malheurs ; au contraire, attaché à la fllàison de Henri Vfil, qu’il suivit plusieurs fois 3 la guerre, remplissant dans l’occasion le devoir de soldat, il entra si avant dans ses bonnes grâces, que ce prince détacha pour lui de ses Pfopres domaines la terre de Flamstead, dans lt eomtém ? Hertfort, et lui en fit présent. Cela

JNIVERSELLE., I I n’empêcha pas que quelques années après il ne fût arrêté pour dettes, quoique membre de la chambre des communes, qui ressentit vivement cette infraction faite à ses privilèges et en tira une occasion de les établir d’une manière plus sitive. En faveur auprès d’Henri VIII et de son fils Souard VI, Ferrars eut, à ce qu’il parait, le singulier bonheur d’être également bien traité de la reine Marie. On lui attribue une Histoire du règne de cette princesse. publiée sous le nom de Richard Gralton. Il est auteur de plusieurs ouvrages de poésie insérés dans un recueil intitulé le Miroir de : magistrat : et parmi lesquels se trouvent une tragédie du Meurtre illégal de-Thorna : Woodstock, duc’ de Glocerter, une autre de Richard II, et une troisième d’Edrnond, duc de Somonerret. Il parait avoir été fort estimé des hommes de lettrés de son, temps, qu’il aida de ses services et de ses conseils. Il mourut à Flamstead en 1579, âgé de 67 ans. S-n.

FERRATA (Hsncuus), sculpteur, naquit à Palsot, près du lac de Come, vers 1650. Il se rendit à Rome, où il s’était déjà fait connaître en 1657. Il a exécuté dans les principales églises de cette ville un grand nombre d’ouvrages en marbre et en stuc, parmi lesquels on distingue particulièrement plusieurs statues faites pour décorer les tombeaux des cardinaux Bonelli et Pimentel, placés dans l’église de la Minerve ; un St-André apôtre et un St-André d’/loellin, dans l’église de St-André della Valle ; la figure de la Foi, placée au maître autel de l’église de St-Jean des Florentins ; un bas relief de Ste-/lgnèe, qui orne le maître autel de l’église consacrée à cette sainte à la place Navone. Il a exécuté encore au tombeau du pape Clément X la statue de ce pontife, ainsi que la figure de la Charité qui orne celui de Clément IX. L’ange qui soutient la croix placée au pont St-Ange est sorti aussi de son ciseau. Ferrata a séjourné en Toscane, où il a exécuté divers ouvrages pour le grand-duc, ainsi que pour différents monuments publics et pour des amateurs Florentins. P—a.

FERRAUD( ), député des Hautes-Pyrénées à la Convention nationale, était né dans la vallée. d’Aure en Armagnac. Dans le procès de Louis XVI, il vota pour la mort, contre l’appel au peuple et contre le sursis : c’était lui qui, en novembre 1792, avait fait le rapport dw Opinions des sociétés po1