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FER

latation de la veine produite par Ie : tubes ; 5" des Tuyau. : de conduite, ~ 6° de l’Eau qui a un cour : libre ; 7° des Diver : instrument. : propre : d mesurer l’eau courante ; 8° du Système de : fleuves ; 9" du Gon /lement de : eaux ; 10" du Mouvement actuel des eauzt ; 11° (le l’In.rtrument cylindrique à pendule. Ferrari publia encore, en 1801, un autre ouvrage très-important en forme de supplément à une seconde Édition du Traité sur Îuxage de la table parabolique pour les source : d’ir1-iqalíon, de son professeur le père Régis. Notre physicien entreprend d’y résoudre, par le moyen de l’analyse, le problème général d’assigner l’expulsion de la quantité d’eau dérivant d’une source indéterminée. La formule intégrale trouvée par Ferrari est appliquée et prouvée par plusieurs exemples. Il parle ensuite de la vélocité moyenne, dont il trouve aussi la formule ; eniln il traite de la pente du lit d’un fleuve et du regonfle ment, ainsi que de la table parabolique dont il fait l’application à tout le royaume lombardo-vénitien pour la distribution des eaux. Il a laissé manuscrit un mémoire qu’il avait envoyé à la société royale-impériale italienne sur cette question proposée au concours : Ouelleremit la meilleure règle ù suivre dan : la distribution des eau : en Italie ? Ce mémoire obtint une mention honorable ; mais le prix fut accordé au professeur Brunacci de Pavie. Ferrari a laissé aussi plusieurs ouvrages religieux en italien parmi lesquels nous citerons : 1° Mémoire.fur la min-ion du prophète Moïse, auquel est jointe une Diuerlotion

ur le Pentateuque samaritain. 2° De la vérité de la

religion chrétienne, dédié à l’empereur d’Autriche, avec un appendice sur les mystères. 5° Introduction á l’ étude de la religion révélée. ouvrage dans lequel il a inséré les leçons qu’il donnait comme professeur au lycée de Milan. G-o-v.


FERRARI (Pu-mue), architecte de la chambre apostolique, né à Spolète en 1755, et mort à Naples le 7 décembre 1825, s’était distingué de bonne heure par une profonde connaissance de son art. Dans les premières années de notre siècle ses talents furent appréciés par l’administration française, qui ne tarda pas à les employer pour le bien de l’Italie. Il fut chargé de beaucoup de travaux, comme ingénieur en chef dans le département du Trasimène, où il s’occupa surtout, de concert avec le chevalier Fontana, du projet d’un grand canal par lequel on espérait joindre la mer Adriatique à la Méditerranée. Mais ce ne fut qu’en 1825, après avoir bien mûri son plan, que, certain de triompher de toutes les objections, il flt part au public de ses méditations sur cet important travail. Les amis de tout ce qui contribue aux progrès de la civilisation forment des vœux pour que l’Italie ne perde point le fruit de cette belle conception, développée dans l’ouvrage intitulé : De l’ouverture d’un canal navigable qui de la nier Adriatique. en traversant l’Italie, débouclteraít’ par deua : endroit : dans la nier Méditerranée. L’llalíe doit enãiåe à Ferrari des projets fort bien conçus


FI-Slt 617 pour dessécher les lacs de Trasimène et de Fucino. Son portefeuille renfermait de nombreux dessins de maisons’ de campagne, qui n’ont pas encore vu le jour. Z.


FERRARINI (bllCll’BL-FABIIICE), antiquaire, né à Reggio en Lombardie, dans le 15e siècle, entra dans l’ordre des Carmes, et proíita de la permission de ses supérieurs pour visiter les principales villes d’Italie et recueillir les inscriptions qu’¢-lles offrent en grand nombre. Les connaissances qu’il acquit dans ses voyages commencèrent sa réputation et-le mirent en rapport d’amitié avec la plupart des savants. Il fut nommé prieur du couvent de son ordre à Reggio, en 1481, et mourut en cette ville à la fin de 1492, ou dans les premiers mois de l’année suivante. Les inscriptions copiées par Ferrarini forment un vol. in-4° de 182 feuillets de vélin. Ce précieux manuscrit est orné de dessins et d’arabesques d’un très-bon goût. La crainte que les religieux ne consentissent à le vendre détermine les magistrats de Reggio à le faire enfermer dans un coffre à trois serrures, dont les clefs étaient conflées à autant de personnes. Il en existe cependant une bellé copie à la Bibliothèque impériale de Paris. Jean Guasco a publié la préface de cet ouvrage dans son Histoire de l’/lcadémie de Reggio. C’esl. À Ferrarini qu’on doit la première édition de l’ouvrage (le Valérius Probus : Siqni/icatio lilterarunu antiquarum. Suivant Tiraboschi (Bíbl. Modeneee). cette très-rare édition a été imprimée à Bologne, en 1486, par Bonin de Boninis. Mais on sait que cet imprimeur n’a jamais exercé son art à Bologne, et qu’il était établi à Brescia depuis 1480 ; de plus, une note placée à la marge de l’exemplaire de Tiraboschi, de la bibliothèque publique de Besançon, apprend que cette édition de Valérius Probus ne porte pas le lieu de son impression. Ainsi la ressemblance du nom de l’imprimeur avec celui de la ville de Bologne, aura causé la légère méprise de Tiraboschi, qu’on a cru devoir relever par respect pour l’autorité dont il jouit parmi les bibliographes. *FERIARIII (Joseph-llarie-Félix), dominicain milanais, né en 1670, mort dans sa patrie le 5 juillet 1741, après y avoir exercé les fonctions de commissaire du St-Ofiice, a publié : ltagquaqlio irtorico della vita di S. Vincenzio Ferreri ; Milan, 1752, in-4°. W-s,


FERRARlS(Josevn, comte nn), naquità Lunéville, le 20 avril 1726. Sa famille, originaire du Piémont, était établie en Lorraine depuis plus d’un siècle. Il fut placé en qualité de page à Vienne, en 1755, chez l’impératrice Amélie. veuve de l’empereur Joseph Ier. À la mort de l’empereur Charles VI, on vit éclater une guerre qui menaça d’engloutir Phérítage de Marie-Thérèse. Le comte de Ferraris, qui sortait à peine de l’enfance, sollicita l’honneur de débuter dans la carrière des armes, et il obtint un «lmpeau dans le régiment de Grune, le 11 avril 17 Blessé d’un coup de feu à la bataille de Czaslait, le 17 mai 1742, après 78