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Il ELI · teir•s’ées1°:•Veilb•m•ésitablefrbik•e•phe’ : s il venge Piauoenee opprimés ; ’n’écrit pas e contre hw0 ; illlPdIICI1101 ! !d.Ier• voltant. e lois Veltira ajoute : « Je voudrais s bien qu’svee ena éme si belle, si bonnéte, s cet bonne eût un peu ph : de goût, et q¤’il e ne mit pm dans ses mémoires tant de pathos e de s Un Choisi des Plaidoyer : orlémoires d’ ’e de Beaumont, a· été publié avec une notieepsr Dupin, Puis, 182é, in-tr. Ce Chain : des leidoyers et Mémoires a été extrait des Annales du Barreau français, et n’a été tiré qu’i 20 exentëiaires. I T-:.

ELIE DE BEAUMONT (Anne-Louise Morin-Duménil), épouse du précédent, née à Caen en 1729, donna les Lettres du marquis de Rosette, Paris, 1766, 2 vol. in-12, très-souvent réimprimées. Ce roman a éuasses de suock pour que Desfontaines de la Vallée donnét au public les Lettres de Sophie et du chevalier de ”’, pour servir de Supplément aux Lettres du marquis de Hosells, 1765, 2 parties i¤·12. Les Anecdotes de lo cour et de règne d’Edou¤rd II, roi d’Anglsterre, parurent en 1776, in-12. Madame de Tencin n en ayant fait que les deux premières parties, madame Élie de Beaumont su pléa la troisième. eCette trobième partie, Hara pe, n’est pas, à beaucoup près, aussi bien écrite que les deux premières : on sent que a c’est unp main toute différente ; mais les caractèâannoncés dans la première partie sont soute dans la troisième, et les événements se dénouent à peu près aussi bien qu’il était possible en travaillant sur un plan donné. s Madame Fortunée Briquet rapporte qu’après la mort de madame de Beaumont, on+ne trouva plus le même feu dans les ouvragy de son mari. Quoi qu’il en soit de cette remarque, madame Élie de Beaumont mourut près de trois ans avant son mari, le 12 ’anvier1783. ’A. B—·r.

ELIE DE LA POTERIE (Jean-Antoine), dncteu¤»régentde, la faculté de médecine db Paris, né vers,173î, mourut lo 23 mai 17% à Brest, où il exerçait les fonctions de premier médecin de la Karine. Il était frère d Élie de Beaumont, e’z :Iomme lui il s’étai ;2éroué aux intérêts de l’h manité. Très-jeu encore, il avait étudié avec zèle les sciences naturdles et embrassé la profession de médecin, pluél analogue à ses goûts que le barreau. Son activité égalait ses connaissances, et sans les devoirs multipliés de sa place il aurait beaucoup et judicieusement écrit, comme il avait beaucoup étudié et beaucoup observé. Toutefois il e laissé une foule de mémoires, d’ol»nervations, de dissertations et de rapports sur la médecine, la chimie, le service œ ho itaux, etc. ; quelques-uns de ces onvr es ont âé ubliés dans les Mémoires de la fatiâté de mèoiiecine et dans ceux de la société roïle, dont il était membre. Il mit au jour, en 17 la : 1° Ulonsseo lo doctrine


lfltppeentc sur la notera du lm ! animée, sur bepriuvïa d•rne•e••••«•r-et du lucie, sur la pdriedn lente buewùu, çzserviir d (Matoôve du enagnétislw eoùnol, t, 178m, in-8o. Cet ouvrage, très-sav•nt et bien écrit, où le système de Iesmer fut apprécié à sa juste valeur, fut très-bien aœuei li de Buffon, qui y vautait la force de l’éloquence réunie à la’nstease du discernement (lettre du 10 avril 17d5). 2° Les Recherches sur t’état de le médecine dam la département de to marine, qui parurent en 1791, in-la• de 53 pages. 3° Les Recherches sur Pelot de la pharmacie, 1791, in-lt° de 109 paga, renferment beaucoup de détails savants et curieux sur l’histoire de ces deux sciences, sur les académies et les institutions qui ont’pour ob’et li éducation et l’instruction, et déterminent ies véritables principes de l’art de guérir, en offrant des aperçus piquants sur ses progrès. Il avait commencé vers a fin de 1792 un ouvrage étendu sur la politique ; ses nombreuses ocâipations en ralentirent la composition, et la mort survenue · A la suite d’ui1e fièvre gangreneuse l’empêcha de le terminer. D-n-s.

ELIEN (Claude), Grec de nation, vivait sous le règne de l’empereur Adrien, à qui il dédia un ouvrage sur la tactique grecque, qui a été imprimé plusieurs fois ; la meilleure édition est la suivante : Cl. Æliani et Leonis imperatoris tactica ; gr. Lat. cum notis Sixti Arcerii et Jo. Meursii, Leyde, Elzevir, 1613, in-4o. Cet ouvrage a été traduit avec Polybe, par Louis de Machault, Paris, 1615, in-fol., et par Bouchaud de Bussy, Paris, 1757, 2 vol.in-12. Il l’avait déjà été avec Vegèce Frontin et Modeste, Paris, 1536, in-fol., gothiques, avec un grand nombre de figures en bois. La Bibliothèque française de Duvergier, édition de Rigoley de Juvigny, t. 1, p. 577, attribue cette traduction à un nommé Nicole Volkir ou Volskir, seigneur de Seronville, né à Bar-le-Duc, qui a laissé plusieurs ouvrages en prose et en vers ; Cet auteur se donnait le surnom de Polygraphe, et c’est sous cette qualité qu’il se désigne sur le frontispice de la traduction dont il s’agit.

C―R.

ELIEN (Claude), demeurait à Rome sous les règnes d’Héliogabale et d’Alexandre Sévère. Il se livra par goût à l’étude de la langue grecque, et y fit d’assez grands progrès pour mériter le titre de sophiste, qu’on regardait alors comme honorable. Il n’avait écrit qu’en grec ; il nous reste de lui les ouvrages suivants : 1° De natura animalium libri XVII ; gr. lat. cum notis diversorum et Abr. Gronovii, Londres, 1644, 2 vol. in-4o. - gr. lat. cum notis Jo. Gottl. Schneideri, Leipsick, 1784, in-8o. Comme M. Schneider est en même temps savant naturaliste et habile critique, on fait le plus grand cas de cette édition. 2° Variœ historiœ ; gr.lat. cum commentario Jac. Perizonii, Leyde, 1701, 2 vol. in-8o - cum notis J. Schœfferi et Johan,