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li DUP 3 rel. in-12. 1S" Bibliothèque universelle des historiens, publiée sous le pseudonyme de Clairval. Paris, 1707, 2 vol. in-12, réimprimée à Amsterdam, 1708, in-h°. Dupin y suit la même méthode que dans sa Bibliothèque des tlltlûitt’8 ¢C¢lÉ8tG8liqu68. 0St·8IlCOI’8 8Alt8lll’ (10 plusieurs autres ouvrages, dont on trouvera la liste dans Nicéron et dans le Dictionnaire des anonymes Indépendamment decela, cet infatigable écrivain travaillait au Journal des savants, avait en part aux dernières éditions du Dictionnaire de Moréri, et y avait fait des corrections et des additions considérables. Il iiïttlt il·lSSl l’8’l le Rdltûûüfîum Édmpûfüm du P. Petau, imprimé en 1715, et l’Histoire de Louis XIII de Jacques Lecointe (ooy. J. Bas-NAGB DE BBAUVAL et CHAKLAS). L•—Y. — DUPIN (Praslin), avocat du parlement de Bordeaux, né en 1681 à Tartas, était fils d’un’ notaire de cette ville, et avait exercé d’abord la profession de procureur. Les principales parties e la science du barreau lui furent aussi connues. Les magistrats et ses propres confrères avaient souvent recours à ses lumières. Il s’attacha moins à composer de nouveaux ouvrages q n’a perfectionner ceux de quelques autres jurisconsultes de sa province. Il donna : 1° une nouvelle édition du Commentaire d’Automne, sur les Coutumes générales de Bordeaux, 1728, 1737, m-fol. ; 2° Conférences sur toutes les questions traitées par Ferron, dans son, .Commentaire sur la Coutume de Bordeaux, avec le, Commentaire de Bernard Automne, Bortleauit, 17116, in-h°. 3° Traité sur les Peines des secondes Noces, Paris, 17113, in-li°. Cet ouvrage lun appartient en entier. Dupin monrut à Bordeaux, le 22 novembre 17115, à 6lt ans. B-:.

DUPIN (Camus), né àChateauroux, vers la fin du 17e siècle, capitaine dans le régiment d’Anjou, et ensuite fermier-général, avait la réputation d’un homme instruit et laborieux. Il mourut à Paris, le 25 février 1769, dans un age avancé ; on a de lui : 1° œfconomiyttes, Carlsruhe, 17115, 3 vol. in-lt°. Cet ouvrage n’a été imprimé qu’au nombre de 12 à 15 exemplaires, pour être distribués àdes amis. La rareté, ajoute Barbier, n’en fait pas le seul mérite. Rousselot (I) Nous croyons utile de la donner, atlni de compléter ret article : I’DitloYtû“0Itpf¢lült|t|tf-elotPNl¢90111dI¢881fldHbl¢, Paria.1701 ou 1710, 8 vol. i¤·8° ; Amsterdam, 1701, 2 vol. in-B’. t’Lettre aanlümctenne discipline de l’Église, touchant la célébration de la metre, Paris, 1708, in-12. 3° Dissertation : hirtoriçuea, chronologiques, géograpltiqueaet critiqueasur la Bible, 1. 1" («·t unique). Paris, 1710, in 8°. 4° Analyse ale l’A lgpae, Paris, 1715, in-12. 0°* Dvüdhiolwique ile : Paris, 1715, 1719, 2 vol.iu·12. 0’ Defense de Io monarchie de Sicile contre les entreprises de la cour de Rome. Amst•rdaui,1710, i part. in-1a. 7° léwtoirea ltiatoriquupour aeroir ttl’ltiatoire des inquisition, Cologne, 1716, a vol. in-1a. 8° letltode pour etudaer la théologie, Bic., Parts, 1710, i¤~1 ! ; une nouvelle édition partit en 1761.avoc des augmontationapar l’abbé Dinouard. l’ldotoiree et ge ;1¢.: iona ur la constitution Unigonitau de Clément XI, Amsterdam, 17 17 atm !. 10° Censure : otconotataionado la Fhcaslttde tllologie tte Paris, touchantlo souveraineté des rois, Paris, 1710, in-P. 11° Hiatoirelca ( révolution : d’Brpagn• (terminée et publiée par l’abbé de Voyric), Pa-• m, 11 :0, s wi. au-ia. 1a• boite tlieetegique et phttmphiçu de la ( write’, Utrecht, 1731, in•1 !. ’ (Nori. ne i.’i.mr¤en.)

DUP de Surgy et a inséré plusieurs morceaux dans le Dictionnaire des Finances de l’Encyclopédic méthodique. 2° Mémoire sur les Blés, avec un Projet d’édi¢ pour maintenir en tout temps la valeur det grains à un prix Gûîwûîlùles au vendeur et à Pacheleur, Paris, 17118, in-h° ; réimprimé dans le Journal économique en février et en mars 1760, in-8°*. 3°* Manière de perfectionner le : Voitures. Paris, 1753, in-8°. C’est par erreur que les rédacteurs de la France littéraire attribuent cet ouvrage à Dupin fils. li° Observations sur un livre intitulé : de l’E: pri¢ des Lois, Paris, 1757-58, 3 vol. in-8°*. On assure ne la préface est de madame Dupin, et que les g ?. Plesse et Berthier ont eu part à la rédaction de l’ouvrage. Le projet de Dupin, dit Grimm, était de fairel’apologiedela finance contre Montesquieu, et de plus habiles y auraient Hu échouer ; d autres prétendent que c’est l’une È es meilleures réfutations qui aient été faites de 5 diverses parties de l’Esprit des Lois. Ifauteur supprima lui-même son ouvrage, à la demande de madame de Pompadour, avec une telle exactitude qu’on a cru longtemps qu’il n’en existait plus que cinq à six exemplaires ; maisDelatour, qui en était l imprimeur, a déclaré n’il en res- ° tait encore trente dans lacirc111=ation.(11)-DtJ1>11s (Madame}, é use du précédent, mourut dans sa terre e Cliiinonceaux, en 1800, âgée de près de 100 ans. Sa beauté, son esprit et sa politesse Vavaient rendue célèbre ; elle réunissait à sa table, une fois la semaine, Fontenelle, Marivaux, Mairan et d’autres académiciens ; le soin de surveiller l’éducation de son fils était confié à J..l. Rousseau, qu’elle employait aussi à transcrire ses manuscrits ; mais elle était si loin de soupçonner les talents de son secrétaire, qu’elle n’invita jamais à ses assemblées. Rousseau, que ce manque d’égards aurait pu blesser, conserva toujours un tendre attachement pour madame Dupin, et lui adressa une lettre pour se justifier d avoir placé ses enfants à l’hôpital. Madame Dupin a composé quelques petits écrits de morale, et traduit plusieurs morceaux de Pétrawxe. W-s. D IN (Cuannns), né à Clameey le 11 août

  • 1731, porta d’abord pendant un au l’habit de

la compagnie de Jésus, puis rentra dans le monde, et exerça divers emplois de finance et d’administration. Il se fit même recevoir avocat au parlement de Toulouse, et fut successivement secrétaire particulier delMM. de St.-Priest et de Balainvilliers, intendants du Languedoc. En 1777, il fut choisi par les états de cette province pour défendre les diocèses et communautés contre les prétentions du domaine, au sujet de certains droits. Ses principes religieux (1) foyezu suicide est oumge, une nou nus curîo¤|•’q¤• Berbier nconsugnéo dans la dernière édition fut • dennle dp sonûicüomraire fc ; tlvconysna. Pope : num htm : hltdnirc de H. Quérard,