IIOL «ement p.ir ses [>iëJiciions. L’.iu !<(ir anoijviue de sa Bio^riivlùd hilme, publiée à Miïeiice en 1757 , désigne un assez eiaud nombre d’oiivr(i< ;es d’Hoîzhaïuscr , qui ne sont pis Ions des visions. Nous infliquerons seulelaeiit, de i’nn et de l’autre { :;ei)re : 1. Conslitiitiones cuni cxarciti’is clericorum sœcularium in communl vivenlium ; imprimées d’abord à Cologne en 1062, et ensuite à Sa !tzbourg , à Rome, à Maïence , etc. Ces conslituiions furent confirmées par le pape Innocent XI, en 1680. il. Un Traiié de Vamour de Dieu , ( en allemand ) , cotnpose’ lors des études tliéologiffiies de l’anlenr à îngoL-tadt, et un autre de Humilitate , dti njème temps , publié par l’ordre de l’archevêque de Maïcnce en iGo3, et souvent réimprime depuis. III . Opiisciduni P^isionumvanarum. La Liographie anonyme assure que ce livre de visions, rédigé à Léoggcnllul ptr Holzhauser, obtint l’^ipprobalioa des tliéoiogieu ? d’Iiigolstadi, et qu’d le présenta lui même à l’empereur Ferdinand III et à l’éleclear Miximiiien duc de Bavière. Dans ces Visions, [)ubliées plus d’un siècle après par Appendix k sa Biographie, on a rapj)orté, sur la foi d’une préiendue révélation faite par lui en 174^, "ne pro[)hctie supposée , en quatorze vers latins, et relative au père ue.Ioseph lî, empereur d’Allemagne, annoncé comme le restaurateur de la croix et des lys. Mais iVI. l’abbé Vignier, en mont tranl d’après l’événement , la fuissetë du texte moderne de cttte prédiction , fait connaître en même t.mps un texte ancien de l’auteur, qu’il dtmnc,en vingt-deux vers é !éj :,iaques , sous !e litre de la Féritaide prophétie du vénérable IlolzhausenVdïh^ 181 j , un volume in- 12 ) j et i ! l’appliqie si’jg’iîièrcinenl aux époques du la repoli M /{q" bition et àQ la rcitauration dont i’Allem. jgHe , la France et i’l ;a !ic ont é :é les témoins. La Biographie anonyme, réifuprimée en 1799, ne porte point VÂppendix ; mais elle est suivie d*un commentaire sur l^Apocaljpse, altnbné à H !zhauser , où l’on prédit qu’un monarque puissant doit tout rétablir, et régner en Oiient et en Occident. L’époque énoncée par les mots q’ii nostro sœculo venturus est^ décèle encore lamêmeimposture dan* la prédiction , rappoi tée , soit à l’emprreur d’Allemagne , soit au domitiatr’ur trop fjmeux qui commençait .1 s’élever à l’époque oi’i a p.iru la nouvelJe édition de la Biographie d’Ho zhauser. C’est ainsi que la flatterie , qui s’autoiisait d’un nom pieusement accrédité pour appuyer ses préicndu’» oracles , s’est trouvée de nouveau f’émasquée et confondue. G — ce. HOMANIS (Jean-Bapti te), géographe allemand et graveur de cartes , naqml en 1664, à Kamiach, Village de la principauté de Mindelheini en Souabe. Ses parents étaient catholiques. Il voulut d’abord embrasser la vie monastique* mais bientôt il chafïgea de dessein, renonça au catholicisme , et alla s’établir à Nurembo g. Après y avoir appris la gravure, d tira parti de son talent jet son goût particulier le décida à l’appliq-ier aus cartes géographiques. Il travailla, entre autres , pour Sandrart. La réputation qu’ii acquit à Leipzig , où il avait coopéré a diverses entteprisos, et les encouragements qu’ii reçut de quelques savanls , lui firent naîue ridéi’ de publier lui- même ses cartes, et de les vendre pour son comj>te. Il commençi donc en 170^. , à Nuremberg, son élabiissemcul si connu dans tonte l’Europe sous le nom (ïo^icina //onianniana. Li j>r(." inièrecai le, qu’il (if paraître celle [uèmc
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