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ti< ?es avant qu’elle fût irapiime’e en pLilosopLie hardie et profonde dans 1745^ mais elle p.iiaîl avoir ë ?e tenue ics réflexions : voilà ses bonnes quacn quelque soi’tf* secrète par raulcur, lile’s. Des exagëraiions burlesques, qui cr.tipiait d’offonser la noblesse, quelques fables sans intérêt ou sans ]^r. de Kotzebue l’a imitée ; et des trois raisemblnnce , plusieurs né^ligenpicces qu’il a eniprunlces à Holberg, ces dans l’arrangement des petits dcc’est la seule qu’il n’ait pas gâtée, tails, une extrême licence dans les y>.XWPlutZ !S, ou Le Procès entre la expressions qui va quelquefois jusqu’à richesse etlapaui^reté, o’é^oncmoi’obsce’nité, uu langage impur et inlalecn 5 actes. L’idée en est prise d’Acorrect, comme on le parlait de son ristophanej mais les détails sont pour temps, voilà les de’fauts que les bons la plupart de l’invention de l’duteur : critiques danois lui reprochent. Du qudquesscènessoiifimitcesde Lucien, reste, il fut le Plante de son pays. Le C’est un ouvrage philosophique d’un théâtre de Holberg a eu beaucoup d’e' grand mérite. XXYIIL Foias ;e de ditions. Lui-même en adonné une ea S^anarelle au pays des philosophes ^

trois volumes , et une autre en cinq, en un acte. Les froides plaisanteries, qui, toutes les deux, ont été réiraprisemées dans celte b’uclte, sentent la mées plusieurs fois. Il en a paru une vieillesse de i’aut(ur. XXIX . Ahraca- traductionfrançaiseàGopeuhague,par dabra, ou Ijô Revenant , comédie en M. Fursmann, 1 74^, comprenant en-Irois actes. C/est le sujet’de la Mostelviron vingt -rinq pièces : elle est piîaria et du Retour imprévu. La pièce toyable. Celle que M. Laub a donnée est fort gaie, mier.x ordonnée que en allemand (Augsbourg , 1^44^ > ^^^ celle ne begnard, et en tout digne du meilleure ; mais elle ne comprend que mtillcur temps de Holberg. XXX . Le dix-huit pièces. 11 y en a une iraducphilosophe imaginaire, comédie en lion allemande complète, publiée à cinq actes : pièce généralement faible Copenhague en cinq volumes ; mais et froide. XXXL La République , alclic affaiblit le sel de l’original. Les Iciiorie en trois actes. Cette satire des Hollandais et les Suédois out écjalcfaiseurs

de projet^ , offre peu de ment traduit tout, ou du moins presdélails piquants ; l’idée en est prise que tout ce théâtre. Jusque vers l’an dans la Hollande malade, de Pois- 1770, Holberg dominait sur la scène f^ou.y^Wl. Le Marié métamorphoallemande ; et iorsqu’d en fut banni se , farce eu un acte , insignifiante ,

par le goût moderne, ce fut de compour ne rien dire de pis. flolbcrg est pagnie avec Molière et Régnai d. Paspeut-être, après IMolière, le plus grand sons aux ouvrages poétiques de Holgénie comique modf^rne : mais diverberg ; nous n’indiquerons que les ses circonstances l’ont empêché de principaux : L Pierre Pors , poème donner le poli à ses ouvrages. Une cpi - comique, en quatorze chants et conception vigoureuse de caractères, en vers alexandrins. Le naufrage et «ne ordonnance sage et souvent inoé- les courses aventureuses d’un épicier nieuse, surtout dans les dénouements, de la petite ville de Callundborg, qui unegra ?ideenten !edela scène, undiatraverse le Belt, pour voir sa future à logue plein de naturel, de verve et do Aarhuus dans le Jutland, tel est le sugaieté ; des mœurs loca’es d’une vérité jet de celte épopée ; mais l’aulenr a sir étonnante ; une imagination riche et y rattacher un^’ suite de tableaux de originale dans les plaisanteries, une mœurs et de réflexions satiriques, où,