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Le lecteur voudra bien excuser ce trop long exposé d'un aspect particulier de l'évolution des conceptions chimiques, exposé qui, traitant de phénomènes très différents de ceux dont s'occupe la théorie relativiste, sera apte à lui paraître comme une digression pure et simple. Mais c'est que, comme nous l'avons dit dans la préface, nous traitons ici du relativisme surtout en cherchant à dégager les procédés de pensée qu'il met en oeuvre. Or, on n'en saurait douter, au point de vue de ces procédés, la science constitue un tout, et il nous a paru que, pour éclaircir quelque peu cette matière difficile des rapports entre la déduction de Descartes et celle de M. Einstein, nous ne pouvions mieux faire que de rechercher si quelque chose d'analogue ne s'était point produit autre part.

Il serait au plus haut point injuste d'assimiler complètement la manière dont Descartes traite des phénomènes