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fait en sorte de maintenir la concordance jusqu’à la fin.

§ 2. — Manuscrits perdus.

Dans l’inventaire, rédigé en 1365, de la bibliothèque de Jean de Saffres, doyen du chapitre de Langres, est mentionné, parmi d’autres romans de chevalerie, un Girart de Roussillon en français et un autre en provençal. On remarquera que ce dernier est évalué à un prix très bas :

11. Item, romancium Girardi de Rossillon, in francisco, taxatum precio quindecim grossorum.

20. Item, romancium Girardi de Rossillon, in provinciali lingua, taxatum precio unius grossi[1].

Nous n’avons aucun moyen d’identifier ces deux mss. avec aucun de ceux qui nous sont parvenus. Le second contenait sans doute notre chanson renouvelée, quant au premier il y a place pour des conjectures variées. Ce pouvait être le poème en alexandrins, ou le roman auquel fait allusion Jacques de Guise, ou même le poème primitif.

Charles V possédait deux mss. de la chanson renouvelée qui sont ainsi décrits dans l’inventaire de la librairie du Louvre :

1107. Foulques, Faucon, Girard le conte, rimé en gascoing. E Carles.

    une sorte d’introduction du réviseur, dans laquelle plusieurs vers sont pour moi tout à fait inintelligibles. Par suite, mes chiffres devraient se trouver constamment en retard de trois unités sur ceux de M. Fœrster. Mais j’ai divisé en deux la tirade 138 de M. Fœrster, ce qui réduit la différence à deux, et en trois la tirade 169 (voy. p. 96, n. 1), ce qui rétablit l’équilibre.

  1. Bulletin du Bibliophile, 1857, p. 472.