gner cette confuſion ſalutaire : & plus la peinture de ma vie lubrique aura de force & de vérité, plus je m’imagine la rendre utile à moi premiérement, & enſuite aux autres. Si l’on trouve que je n’ai point aſſez ménagé l’imagination des Lecteurs, j’ai du moins reſpecté les yeux & les oreilles ; c’eſt tout ce qu’on demande aujourd’hui, & pourvû que les objets ſoient voilés, la gaze n’eſt jamais trop fine, même au gré de notre ſexe. Au ſurplus, il en eſt de cette naïve Hiſtoire comme d’une infinité d’autres Livres, dont tout le danger ne conſiſte que dans les diſpoſitions de ceux qui les liſent. Quant à moi, dans l’état de pénitence où je ſuis, je me devois cette eſpéce de confeſſion publique. Je prie mes Lecteurs de l’entendre avec toute la ſimplicité d’intention que j’ai eu en l’écrivant, & c’eſt dans ce même
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