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LE JEUNE PRÉCEPTEUR.


On faisait les foins, et tous les jours Jules, aussitôt qu’il était levé, et dans les intervalles de ses leçons, courait à la prairie, soit avec son père ou sa mère, quelque domestique de la maison, ou Maillard, le jardinier, homme de confiance, et qui surveillait les travaux. Là Jules regardait faucher, causait ou jouait avec les enfans amenés ou apportés par les faucheurs et faucheuses, qui arrivaient tous les jours ; l’un avec un petit garçon à cheval sur