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LE CHAPEAU.


Rosine, à douze ans, aurait été tout ce qu’on peut être de bon et d’aimable à son âge, si elle eût su contraindre son humeur ; mais les accès de cette humeur qui lui venaient on ne sait d’où, et lui prenaient on ne sait pourquoi, lui ôtaient, tant qu’ils duraient, ses bonnes qualités naturelles, et lui donnaient tous les défauts qu’elle savait éviter quand elle était dans son bon sens : car Rosine, dans ses