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II.

Un chagrin


Le lendemain matin, Antoine était avant sept heures dans le jardin, où M. de Balicourt surveillait ses ouvriers, tandis que Robert étudiait dans son cabinet. Antoine avait l’air inquiet, agité ; on voyait qu’il avait passé une mauvaise nuit. Il s’approcha lentement de M. de Balicourt, et fut quelques momens sans proférer une parole ; il