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chimie par l’attraction universelle. — Dissolution et critallisation. Cette explication n’atteint pas les cas spéciaux. — Lavoisier n’en fait pas usage. — Malgré son universalité et sa beauté, elle n’atteint plus, à la fin du xviiie siècle, la réaction qu’elle ne permet pas de prévoir. — Citation de Laplace 
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IV. — L’émission de la lumière et la réaction chimique.
La théorie de la lumière dans ses rapports avec la théorie chimique. — Importance de la discussion. — La lumière est-elle une substance ou un accident ? — Doctrine des péripatéticiens, des cartésiens et des atomistes. — Essai de Robert Boyle pour résoudre par l’expérience le problème posé. — La lumière se combine avec les métaux dans leur calcination. — Elle est un corps. — Sa matière est analogue à celle de la matière ordinaire. — L’examen de cette hypothèse dans les Questions de Newton. — Les preuves invoquées par Cheyne pour établir que la lumière est corporelle. — La lumière est soumise à l’attraction universelle. — Application de la théorie de la combustion considérée comme dissipation de la lumière. — Application à l’explication de la réfraction. — Découverte de la combustibilité du diamant. — Cette gemme était autrefois considérée comme un verre. — Grâce à sa réfringence élevée, Buffon la range dans la catégorie des combustibles. — Succès de l’expérience. — Identification de la lumière et du phlogistique par Macquer. — Ensemble de théories mises en jeu pour justifier la prévision de Buffon. — Or Lavoisier, en combattant l’hypothèse du phlogistique, qui s’accordait avec le newtonianisme, n’a utilisé aucune des théories de Buffon. — Sa nouvelle doctrine ne s’intéressait pas à la corporéité de la lumière. — Sans nier que la lumière soit un corps, elle enlevait à la théorie de l’émission l’appui de la doctrine chimique. — Après le triomphe de Lavoisier, les physiciens reprirent la théorie des ondulations 
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V. — Les chimistes et la méthode newtonienne.
Importance attribuée par les chimistes à la méthode invoquée par Newton. — Ce que doit être une théorie suivant Newton. — Comparaison avec la doctrine cartésienne telle que les chimistes la comprenaient. — Jugement de Bergmann sur le débat entre les deux écoles. — Critique de la méthode contemplative d’autrefois. — Ce que doit être l’expérience suivant les principes newtoniens. — Application de la théorie des affinités. — Mélange de méthode a priori et expérimentale dans la formation de cette théorie. — Critiques de l’affinité au nom d’un empirisme plus rigoureux que celui de Newton. — Elles restent sans influence sur le développement de la science chimique. — Ces brèves indications s’éclaireraient par des exemples 
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