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INTRODUCTION

au moment même où il prend contact avec leurs œuvres ; pour faire droit à sa réclamation, nous avons inséré une notice très succincte sur les principaux personnages que nous avons mentionnés dans l’index qui termine le présent livre.


V


Rappelons encore que, bien que nous n’ayons pu, dans cet ouvrage comme dans le précédent, éviter l’emploi d’un certain appareil d’érudition, nous avons considéré l’érudition comme un moyen, un instrument de travail et non comme le but de nos recherches ; nous avons voulu reconstituer quelle fut la doctrine des chimistes dont la pensée a compté au cours du xviiie siècle et non exhumer tous les documents et les textes du mouvement scientifique d’alors ; l’histoire de la chimie étant d’ailleurs loin d’être aussi fouillée que l’histoire de l’art, de la philosophie ou de la littérature, nous ne pouvions prétendre épuiser entièrement le sujet abordé ici ; nous nous estimerions heureux si notre enquête pouvait servir de base de discussion à ceux qui entreprendront de nouvelles recherches sur cette partie de la science pré-lavoisienne.


VI


De larges extraits de deux des chapitres qui composent le présent ouvrage ont déjà été publiés. M. Sarton a accordé l’hospitalité de la revue internationale des sciences Isis à nos recherches concernant Stahl et ses disciples. M. Mieli a bien voulu nous demander d’exposer les résultats de notre enquête sur Newton et la doctrine chimique pour les lecteurs d’Archeion, revue, elle aussi, consacrée à l’histoire des sciences. L’étude concernant Boerhaave est entièrement inédite.

Il nous faut encore exprimer à M. Émile Meyerson — à