cinales ou autres, en vogue à la même époque. Enfin la partie négative de cette œuvre a pu servir à détruire la philosophie alors régnante, sans que la partie positive soit parvenue à s’établir solidement sur les ruines accumulées !
Sans prétendre donc parvenir à une précision absolue, nous livrons au lecteur les indications suivantes sur le rôle qu’a joué la méthodologie de Van Helmont dans la formation de la philosophie scientifique à la fin du xviie siècle.
Remarquons, en premier lieu, que l’alliance préconisée par Van Helmont entre la méthode expérimentale et la cosmologie biblique a eu, dès le xviie siècle, quelques partisans pieux qui observèrent avec attention les phénomènes matériels[1] ; l’accord entre les faits constatés et les affirmations de la Genèse, donnait aux théories chimiques des bases paraissant définitives et inébranlables ; il mit à la mode la contemplation de la nature et les recherches de laboratoire. Lisez, à titre d’exemple, « Les essais de physique prouvés par l’expérience et confirmés par l’Écriture Sainte[2] ». Didier vous apprendra d’abord que « tous les mixtes se peuvent réduire en pure eau élémentaire par la destruction ou séparation de leur esprit séminal et spécifique de son sujet ». Il vous dira ensuite que cette eau élémen-