cune idée ; & je me rendis, par cette considération, à la demande qui m’étoit faite, de démontrer la réalité & l’utilité de ma théorie, par le traitement de quelques maladies graves.
Plusieurs malades m’ont donné leur confiance ; la plupart étoient dans un état si désespéré, qu’il a fallu tout mon desir de leur être utile, pour me déterminer à les entreprendre : cependant j’ai obtenu la guérison d’une mélancolie vaporeuse avec vomissement spasmodique ; de plusieurs obstructions invétérées à la rate, au foie & au mésentère ; d’une goutte-sereine imparfaite, au degré d’empêcher la malade de se conduire seule ; d’une paralysie générale avec tremblement, qui donnoit au malade, âgé de 40 ans, toutes les apparences de la vieillesse & de l’ivresse : cette maladie étoit la suite d’une gelure ; elle avoit été aggravée