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resté huit mois depuis mon départ de Vienne, & n’en sont sorties que par ordre supérieur.

Arrivé à Paris[1] au mois de février 1778, je commençai à y jouir des douceurs du repos, & à me livrer entièrement à l’intéressante relation des

  1. Mes adversaires, toujours occupés de me nuire, s’empressèrent de répandre, à mon arrivée en France, des préventions sur mon compte. Ils se sont permis de compromettre la Faculté de Vienne, en faisant insérer une Lettre anonyme dans le Journal Encyclopédique du mois de mars 1778, page 506 ; & M. Hell, Bailli d’Hirsingen & de Lundzer, n’a pas craint de prêter son nom à cet écrit diffamatoire. Je n’en étois cependant pas connu ; & je ne l’ai vu qu’à Paris, depuis cette époque, pour en recevoir des excuses. L’infidélité, les inconséquences & la malignité de cette Lettre, ne méritent au surplus que du mépris ; il suffit de la lire pour s’en convaincre.