l’année 1775, je passai par Munic, où son Altesse l’Electeur de Bavière, voulut bien me consulter sur cette matière, & me demander si je pouvois lui expliquer ces prétendues merveilles. Je fis sous ses yeux des expériences qui écartèrent les préjugés de sa personne, en ne lui laissant aucun doute sur la vérité que j’annonce. Ce fut peu de temps après que l’Académie des Sciences de cette capitale me fit l’honneur de m’admettre au rang des ses membres.
Je fis, en l’année 1776, un second voyage en Bavière ; j’y obtins les mêmes succès dans des maladies de différens genres. J’opérai particulièrement la guérison d’une goutte-sereine imparfaite, avec paralysie des membres, dont étoit attaqué M. d’Osterwald, directeur de l’Académie des Sciences de Munic ; il a eu l’honnê-