répéter nos procédés. Sa réponse fut, qu’il n’avoit plus rien à desirer & qu’il étoit convaincu ; mais qu’il m’invitoit, par l’attachement qu’il avoit pour moi, à ne rien communiquer au public sur cette matière, afin de ne pas m’exposer à son incrédulité. Nous nous séparâmes. Je me rapprochai de la malade pour continuer mon traitement ; il eut le plus heureux succès. Je parvins le même jour à rétablir le cours ordinaire de la nature, & à faire cesser par-là tous les accidens qu’avoient occasionnés la suppression.
Deux jours après, j’appris avec étonnement, que M. Ingenhousze tenoit dans le public des propos tout opposés à ceux qu’il avoit tenus chez moi, qu’il démentoit le succès des différentes expériences dont il avoit été témoin ; qu’il affectoit de confondre le Magnétisme animal avec