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minée par l’Agent général dont je reconnois l’exigence : lui seul peut rétablir cette harmonie dans l’état naturel.

Aussi a-t-on vu, de tous les temps, les maladies s’agraver & se guérir avec & sans le secours de la Médecine, d’après diiférens systêmes & les méthodes les plus opposées. Ces considérations ne m’ont pas permis de douter qu’il n’existe dans la Nature un principe universellement agissant, & qui, indépendamment de nous, opère ce que nous attribuons vaguement à l’Art & à la Nature.

Ces réflexions m’ont insensiblement écarté du chemin frayé. J’ai soumis mes idées à l’expérience pendant douze ans, que j’ai consacrés aux observations les plus exactes sur tous les genres de maladies ; & j’ai eu la satisfaction de voir les maximes que