fcience, avilie par l’ignorance, ce qu’elle pouvoit avoir d’utile & de vrai.
D’après mes idées sur cette matière, je donnai à Vienne, en 1766, une Dissertation de l’influence des planètes sur le corps humain. J’avançois, d’après les principes connus de l’attraction universelle, constatée par les observations qui nous apprennent que les planètes s’affectent mutuellement dans leurs orbites, & que la lune & le soleil causent & dirigent sur notre globe le flux & reflux dans la mer, ainsi que dans l’atmosphère ; j’avançois, dis-je, que ces sphères exercent aussi une action directe sur toutes les parties constitutives des corps animés, particulièrement sur le systême nerveux, moyennant un fluide qui pénètre tout : je déterminois cette action par l’Intension et la Rémission des propriétés de la matière & des corps organisés,