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de près. Je remarquais qu’il s’était bien poudré, la poudre ocre soulignait son teint. Elle lui donnait une apparence presque féminine, malgré son nez aquilin, son regard mâle et énergique.

Nous tournions sans nous occuper de notre entourage. Il savait me conduire et me diriger.

Voyant que je l’examinais curieusement, il se décida à m’adresser la parole.

— Vous aimez danser… Vous aimez le théâtre… Vous aimez…

Je lui répondis le mieux possible, un peu rougissante.

Lorsque la valse fut terminée, il me ramena galamment à ma place.

Je dus m’acquitter de mes obligations envers mes autres danseurs. Mais dès que je fus libre, j’acceptai avec plaisir l’invitation de mon valseur.