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DANS LE PARC ANCIEN

Voici le parc ancien, et sur les feuilles mortes
Le souffle de l’automne. Ô sœur, approche-toi,
Car je me sens faiblir dès que je touche aux portes
Que franchirent jadis mon espoir et ta foi.

Le jour fuit. Parlons bas. Chaque arbre nous écoute.
Gagnons à pas furtifs l’ombre du carrefour
Où le mystère enchante et le silence envoûte.
Nous sommes seuls. Osons interroger l’Amour.