Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu/75

Cette page a été validée par deux contributeurs.

IV

Mon royaume est plein de cavalcades
Caracolant vers des plaines d’or
Aux fanfares magiques d’un cor
Qui décèlera les embuscades.

Vers l’Occident surgissent, vermeils,
Les pinacles de la Cité sainte,
Où dix mille étendards, sur l’enceinte,
S’empourprèrent du sang des soleils.