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III

Je suis né dans une ville d’or
Dont au crépuscule tours et dômes
Reflètent leur irréel décor
Dans des mers qui baignent des royaumes.

Il y passe, sous des étendards,
Des rois fous d’avoir suivi la lune
Jusqu’à la pâle île des brouillards.
Et du port l’on voit, l’une après l’une,