Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu/64

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Du jardin des pleurs !
Vos parfums firent peur
À mon si faible cœur,
Ô les fleurs ! les fleurs !


Folie, ouvre les portes
De ce jardin de mortes
À la saison qui sonne !
C’est les cloches, les cloches
Chantant aux vallons proches
L’automne ! l’automne !


Élise, les iris,
Liliane, les lis,
Ô femmes ! ô fleurs !
Quel fut donc mon chagrin
Dans cet ancien jardin
Des pleurs — de mes pleurs ?