Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu/31

Cette page a été validée par deux contributeurs.

VIII

Ce fut en un soir où les chansons
Des amants liés par leurs mains lasses
Mouraient, ô Dame pâle qui passes,
Au clair de la lune des moissons.

Long penchée au bord des lourds calices
Des lys, fleurs des reines et des rois,
Tu faisais le signe de la croix
Comme une qui renonce aux délices.