Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu/106

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Et les flambeaux chus des pilastres
Ont mis feu, sous le vent des pas,
Aux plis frissonnants des lampas
Fleuris d’or comme les vieux astres.




C’est la révolte et les bûchers
En la nuit de la décadence
Où le peuple aux yeux jaunes danse
Autour du tocsin des clochers.

Et du haut d’une hallebarde
Où s’enroule un obscène écrit,
La tête de la Reine rit
Aux crachats sanglants de sa garde ;