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AU CRÉPUSCULE

Allons, ô ma sœur, vers les calmes bergeries
Où les brebis grises bêlent leur appel aux agneaux
Sous ce crépuscule d’orage qui soudain s’irradie
De la forêt couveuse de ruisseaux et d’oiseaux.

Le sentier nous mène parmi les pâquerettes
Au bord de la rivière dont le fuyant silence
N’est troublé que du saut subit des ablettes
Et du rythme des rames qu’on balance en cadence.