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LE REFRAIN

Oh ! la paix du matin sur ma petite maison !
On entend les faucheurs passer près du vieux mur
En silence, du pas lourd dont on marche en cette saison ;
Dans le jardin, celle qui cueille les cerises mûres
Chasse de son rire d’enfant un vol de sansonnets ;
C’est l’heure où, ayant bu à deux mains leur bol de lait,
Les petits s’en vont à l’école danser, chanter des rondes ;
Le soleil dore à peine les verdoyants sommets ;
Il fait bon rêver, et les cloches remercient Dieu
D’ouvrir à leur prière tout l’azur de ses cieux.