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LA MAISON AUX ANGES

La maison, cette nuit, est pleine d’anges
Qui sont venus, deux à deux, par le verger
Où les grappes mûrissent pour la vendange,
Frapper à la porte dont le vantail léger
S’est ouvert à leur passage de lumière
Comme une bouche s’ouvre au baiser.


Il y en a qui, debout sous le lierre,
Gardent le seuil du signe de leurs glaives