Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/41

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Ô tempête, tu berças comme une douce nourrice la couche
Où les baisers confondaient nos bras et nos haleines.
C’est à peine si j’ai su que tu ravageais la plaine.

Car je n’ai vu dans les yeux de mon amante que le ciel bleu,
Et son désir brûlait plus haut que l’horreur de tes feux,
Et je respirais tout le printemps sur la fleur de sa bouche.