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Puis retournez garder les brebis près du gué
Où l’eau fuit, toujours la même et sans cesse écoulée.
N’écoutez plus le glas des cloches dans la vallée,
Car vous êtes la vie que la jeunesse égaie.

Quelque année, les garçons qui se cachent aujourd’hui
Viendront vous dire à toutes la douce douleur d’aimer,
Et l’on vous entendra, autour du mât de mai,
Chanter des rondes d’enfance pour saluer la nuit.