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PAIX

Tremblement des bannières de pourpre dans tes batailles,
Hennissement convulsif des chevaux cabrés sous les lances,
Hurlement des clairons aux poings de la Rage qui s’élance,
Regards blancs, dans la mêlée, de ceux qui défaillent,

Et ces tas de cadavres, tes doigts crispés aux armes, par la plaine,
Où le canon, voix même de la mauvaise destinée, tonne,
Et la honte du soleil d’été ou le deuil des pluies d’automne
Sur ces charniers d’où la mort exhale sa noire haleine,