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À CELLE QUI EST TRISTE

Avec vos gestes doux de fileuse de laine,
Vous allez tristement par la grande maison,
Rêvant, seule, en ce soir de l’arrière-saison,
Aux chants d’amour dont au printemps elle fut pleine.

À votre seuil le bois se dépouille, et la plaine
Est nue, et le soleil est pâle à l’horizon.
Vous voudriez pleurer dans vos mains, sans raison,
Le front contre la vitre où tremble votre baleine.