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LE VRAI TEMPLE

C’est ici le village de nos rêves,
Dont les fumées violettes, le soir,
Comme une brume de sommeil que soulève
Le souffle paisible de l’espoir,
Montent de ses âtres vers le ciel.

Là-bas la silencieuse forêt
Étreint d’ombre la marge des prés
Où les abeilles ont butiné leur miel,
Servantes diligentes de l’avenir.