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L’APPEL DANS LE JARDIN

Le jardin est petit, mais parfumé de fleurs,
Et sa porte est bien close aux Passantes en pleurs
Qui vont criant malheur tout au long de la route
Pour leur pied qui trébuche et leur âme qui doute.

Ô Paradis d’avril, nous t’avons bien fermé,
Pour que ton seuil fût vierge au passage de mai !
Ainsi que des baisers de nos lèvres pareilles,
Tes fleurs n’ont frissonné que du vol des abeilles.