Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/103

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Mais je ne t’écarterai plus de mon seuil, ô Mort,
Malgré ta main toute froide d’avoir touché ta faulx,
Et ta bouche toujours pleine des murmures du Sort,
Et ton geste qui est si rude quand il le faut.

Reviens donc auprès du puits où ont parlé les voix,
Une nuit nouvelle où nous serons tous deux trop las,
Et quand je te verrai venir par le chemin des bois,
J’ouvrirai large ma porte au silence de tes pas.