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seule forme normale de la pensée, hymne à l’automne. Distinction entre l’homme sensible et le sentimental.

verie pour retrouver l’inspiration de la 3 » de B, qui se confond d’ailleurs avec celle de la 7 » de B. La 4 « de C insiste sur le devoir qui s’impose à l’homme non plus de rêver, mais de penser méthodiquement. La nécessité des choses n’est pas prouvée dit Sénancour (en quoi il semble bien contredire le début de la rêverie, mais il n’importe) ; « examinons nu nous en sommes. » L’individu peut croire que le plus grand effort de la sagesse soit de se résigner, pour lui ; mais il ne faut pas se résigner pour l’espèce. La nonchalance du philosophe ne lui apparaît pas comme une allure distinguée : c’est le « Ainsi va le monde » du « bourgeois absurde. » « Ne renonçons pas aux principes des meilleures institutions. » Sénancourconserve quelques morceaux à effet de B, mêmequand ils étaient destinés à orner une thèse qu’il ne soutient plus. Mais le fond est renouvelé ; il regarde désormais la morale comme « la science humaine par excellence. » Il n’en est pas encore à présenter un système, mais il convient qu’il en faut chercher un.

4e et 5e Rêveries. Revenir à l’état neutre qui est celui de nature pour recouvrer le bon

5e. Intitulée « de l’être organise. » Beaucoup moins de lyrisme, des fragments de

5e. Intitulée : Dépendance. Très analogue.