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NOTES.

1. On dit que Hyacinthe Maglanovich a fait cette belle ballade dans le temps où il menait lui-même la vie d’un heyduque, c’est-à-dire à peu de chose près la vie d’un voleur de grand chemin.

2. Les Heyduques souffrent la douleur avec encore plus de courage que les Morlaques mêmes. J’ai vu mourir un jeune homme qui, s’étant laissé tomber du haut d’un rocher, avait eu les jambes et les cuisses fracturées en cinq ou six endroits. Pendant trois jours d’agonie il ne proféra pas une seule plainte ; seulement lorsqu’une vieille femme qui avait, disait-on, des connaissances en chirurgie, voulut soulever ses membres brisés pour y appliquer je ne sais quelle drogue, je vis ses poings se contracter et ses sourcils épais se rapprocher d’une manière effrayante.

3. Grand couteau que les Morlaques ont toujours dans leur ceinture.