Page:Merimee - La Guzla, Levrault, 1827.djvu/37

Cette page a été validée par deux contributeurs.


18.

— « Je ne te livrerai pas Jean Veliko pour tous les chevaux turcs que tu possèdes. Il est mon hôte et mon ami. Mon fils unique porte son nom. »


19.

Alors a dit Joseph Spalatin : « Livre-nous Jean Veliko, ou tu feras couler du sang. Nous sommes venus de l’est sur des chevaux de bataille avec des armes chargées. »


20.

— « Je ne te livrerai pas Jean Veliko, et s’il te faut du sang, sur cette montagne là-bas j’ai cent vingt cavaliers qui descendront au premier coup de mon sifflet d’argent. »