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NOTES.

1. Cette chanson est, dit-on, populaire dans le Monténègre ; c’est à Narenta que je l’ai entendue la première fois.

2. Dans le Monténègre les femmes servent toujours d’espions. Elles sont cependant respectées par ceux dont elles viennent observer les forces, et qui ont connaissance de leur mission. Faire la moindre insulte à une femme d’une tribu ennemie, serait se déshonorer à jamais. (Voir les lettres sur la Grèce du colonel Voutier.)

3. En illyrique opanke : c’est une semelle de cuir cru, attachée à la jambe par des bandelettes ; le pied est recouvert d’une espèce de tricot bigarré. C’est la chaussure des femmes et des filles. Quelque riches qu’elles soient, elles portent les opanke jusqu’à leur mariage ; alors, si elles veulent, elles peuvent prendre les pachmaks ou chaussons en maroquin des femmes turques.