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Hadagny.

DEUXIÈME PARTIE6.


1.

Je gardais mes chèvres appuyé sur mon long fusil7 : mon chien était couché à l’ombre, et les cigales chantaient gaiement sous chaque brin d’herbe ; car la chaleur était grande.


2.

Du défilé je vis sortir un beau jeune homme. Ses vêtemens étaient déchirés ; mais on voyait encore briller les broderies sous ses haillons : il portait un long fusil garni d’argent, et à sa ceinture un ataghan.