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5.

— « Triste, triste fut ma vie ; triste sera ma mort. Mais sur le haut de ce tertre, dans cet endroit exposé au soleil, je veux que l’on m’enterre ; car je fus un grand guerrier, quand ma main ne trouvait pas un sabre trop pesant pour elle. »


6.

Et sa bouche a souri, et ses yeux sortaient de leur orbite : soudain il a penché la tête. Miliada s’écria : « Oh, Constantin, aide-moi ! car cet étranger est trop pesant pour que je puisse le soutenir toute seule. » Et Constantin a reconnu qu’il était mort.


7.

Puis il l’a chargé sur son cheval et l’a porté au cimetière, sans s’inquiéter si la terre latine