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seule corde faite de crin. Les oisifs, et les Morlaques ont peu de goût pour le travail, les entourent, et quand la romance est finie, l’artiste attend son salaire de la générosité de ses auditeurs. Quelquefois, par une ruse adroite, il s’interrompt dans le moment le plus intéressant de son histoire, pour faire un appel à la générosité du public ; souvent même il fixe la somme pour laquelle il consentira à raconter le dénouement.

Ces gens ne sont pas les seuls qui chantent des ballades ; presque tous les Morlaques, jeunes ou vieux, s’en mêlent aussi : quelques-uns, en petit nombre, composent des vers (voyez la notice sur Maglanovich), qu’ils improvisent souvent. Leur manière de chanter est nazillarde, et les airs des ballades sont très-peu variés ; l’accompa-