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PRÉFACE.


Quand je m’occupais à former le recueil dont on va lire aujourd’hui la traduction, je m’imaginais être à peu près le seul Français (car je l’étais alors) qui pût trouver quelque intérêt dans ces poëmes sans art, production d’un peuple sauvage ; aussi les publier était bien loin de ma pensée.

Depuis, remarquant le goût qui se répand tous les jours pour les ouvrages étrangers, et surtout pour ceux qui, par leurs formes mêmes, s’éloignent des chefs-d’œuvre que nous sommes habitués à admirer, je songeai à mon recueil de chan-