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vertu ignée, de manière que ceux qui regardent les yeux rouges et chassieux, sont contraints d’avoir une même maladie ; ce qui m’est advenu et m’a causé dommage ; car il infecte l’air, lequel infect vient à infecter l’autre, ainsi le plus près des yeux emportant avec soi la vapeur du sang corrompu par la contagion de laquelle les yeux reçoivent semblable rougeur. Le loup ôte ainsi la voix, le basilic la vie, lequel jette le venin par le regard et darde de ces rayons un coup venimeux, que si on lui présente un miroir, le venin qu’il darde par ses yeux est rejeté à celui qui l’avait jeté, par la réflexion. (Jean-Baptiste Porta.) »


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