Page:Merimee - La Guzla, Levrault, 1827.djvu/104

Cette page a été validée par deux contributeurs.

suis restée fidèle ; mais on m’a jeté un sort qui m’a fait enfler le ventre. » Mais il ne l’a point crue, et il a tiré son sabre et lui a coupé la tête d’un seul coup.


8.

Lorsqu’elle eut la tête coupée, il dit : « Cet enfant qui est dans son sein perfide n’est point coupable, je veux le tirer de son sein et l’élever. Je verrai à qui il ressemble, et ainsi je connaîtrai quel est le traître qui est son père, et je le tuerai. »


8. (Variante.) 4

(Lorsqu’elle eut la tête coupée, il dit : « Je veux le tirer de son sein perfide et l’exposer dans le pays, comme pour le faire mourir. Alors son père viendra le chercher, et par